Le centre-ville bénéficie d’une image de proximité. Il est intégré à la ville et participe de son animation. N’étant pas uniquement dédié au commerce, il est vu comme un lieu vivant, créateur de lien et facilitant les échanges. Le centre-ville est ainsi avantageux si le type de franchise envisagé inclut ces aspects (artisans, commerces de proximité, restauration…). Les municipalités cherchent par ailleurs à le redynamiser face à la périphérie en améliorant son accessibilité. Mais un obstacle de taille, le montant du loyer, persiste.
Car en dépit d’un taux de vacance croissant des locaux commerciaux dans des villes toujours plus nombreuses, les prix de location restent élevés, même s’il s’agit de bureaux de seconde main. Or les bailleurs sont exigeants quant aux garanties. En outre, les centres-villes connaissent souvent des problèmes d’accessibilité en raison de la configuration urbaine, et poussent alors les clients potentiels vers les périphéries.
La périphérie est une zone de chalandise polyvalente et attire à ce titre de nombreux consommateurs. Elle est plus attractive, accessible et sécurisée que le centre-ville, ce qui peut aider une entreprise à se développer et à asseoir sa notoriété. Les prix y sont par ailleurs généralement plus faibles qu’en ville avec de nombreux terrains disponibles.
Pour autant, la périphérie comporte des coûts dits cachés. Les salariés excentrés sont parfois difficilement fidélisables. La prise en charge des frais de transport peut représenter des coûts supplémentaires pour l’entreprise, moindres dans les centres-villes. Ces transports sont pour leur part loin d’être toujours pratiques, avec un trafic limité qui oblige les salariés à marcher un temps certain jusqu’à leur lieu de travail. Un choix d’implantation qui tient compte de l’ensemble de ces facteurs déterminera, en définitive, la capacité d’échec ou de réussite d’une entreprise.