Depuis maintenant une quinzaine d’années, Lyon s’est engagée dans une dynamique qui est loin de la cantonner à une simple métropole ou à un pôle de compétitivité parmi d’autres. Ses mutations urbaines et technologiques, notamment vertes et centrées sur la question du développement durable, en ont fait la destination privilégiée des cadres ainsi que des entreprises qui souhaitent s’y développer. À ce titre, plus de la moitié des décideurs européens privilégient Lyon par rapport à Paris, et 2018 a représenté une année record pour la première avec l’implantation de plus de cent nouvelles entreprises.
Lyon représente en effet le deuxième bassin économique du territoire derrière la capitale. Elle est la historiquement la première ville européenne à avoir expérimenté la transition énergétique, et reste de ce fait le lieu de référence en la matière, tant pour cette dynamique sectorielle que pour ses expérimentations. À eux seuls, les investissements en recherche et développement de la région Rhône-Alpes représentent d’ailleurs plus que ceux de la Finlande, du Danemark, de Madrid et de Barcelone combinés. En y ajoutant des prix plus avantageux que Paris, l’ensemble de ces éléments crée un écosystème qui fait de Lyon une référence économique européenne.
Les divers classements, du Financial Times à IBM, d’EY à PwC, viennent confirmer ce statut. Lyon figure en effet au 6e rang des dix régions les plus dynamiques européennes pour les investisseurs étrangers. Elle était 10e en 2017, et 26e en 2016. Sur le plan de l’innovation, elle se classe à la 15e place européenne. Ces bons résultats sont appuyés par son attractivité générale, qui participe de sa performance économique : Lyon reste la lauréate de la meilleure destination européenne pour le week-end, et en tête des grandes villes pour un court séjour.
Le récent classement Emerging Trends in Real Estate Europe 2019 va dans le sens de cette dynamique sur le plan de l’immobilier. Lyon passe de la 21e à la 16e place des villes européennes les plus attractives, à seulement cinq places derrière Paris. Dans le détail, elle se classe 15e des investissements et 16e en développement. Elle est en outre 18e tant dans les loyers que dans les valeurs en capital. Globalement, depuis 2009, les investissements prévus sont passés d’un niveau jugé « pauvre » à « bon ». Sur le long terme, Lyon apparaît de fait comme une référence économique européenne incontournable et accroît progressivement – mais rapidement – son influence.