Lyon est l’une des villes les mieux classées pour la qualité de vie qu’elle offre. Mais comme les grandes métropoles, elle fait face à une congestion de la circulation qui, par extension, génère aussi de la pollution. Elle y répond avec des transports publics qui forment le deuxième réseau de transports en commun de France. Ce dernier se compose de cinq lignes de tramways, cent-vingt lignes d’autobus dont vingt-cinq au service renforcé, neuf de trolleybus, quatre de métros et deux lignes de funiculaires. Quatre lignes de bus de nuit et cinq lignes de transport à la demande complètent cette offre.
Néanmoins, victimes de leur succès, les transports en commun lyonnais connaissent à leur tour une congestion qui affecte la qualité de mobilité des usagers. Métros, trams et bus ont tous trois connu une hausse de leur fréquentation depuis au moins 2014. Pour pallier ces écueils, le Sytral a lancé plusieurs projets, destinés à augmenter la capacité de transports et à étendre le réseau. Les chantiers et réflexions sont en cours : prolongement du métro B, création d’un site propre C3, création du tramway T6, possibilité d’une ligne de métro E, un nouveau dépôt de bus à Perrache. Mais Lyon se distingue aussi par le développement de mobilités alternatives.
La métropole est une ville à la fois durable et innovante. Elle développe et encourage donc des modes de déplacements respectueux de l’environnement. Sur le plan collectif, Lyon incite au report modal. Plutôt que d’opter pour une conduite individuelle, les citoyens sont incités à pratiquer le covoiturage, ce qui fluidifie le trafic et réduit donc la pollution. L’auto-partage est aussi implémenté. Il peut prendre la forme de voitures électriques, avec l’installation de 900 bornes de recharge d’ici 2020. Dans le registre technologique enfin, l’Autonom’Cab de Navya, un taxi autonome (sans chauffeur) pourra sous peu transporter six personnes sur les routes. Ces mobilités collectives se complètent par ailleurs de mobilités douces individuelles.
Lyon compte toujours davantage de cyclistes, dont le nombre annuel croit de 10 à 15% sans discontinuer depuis dix ans. Le renforcement du maillage incite les lyonnais à choisir ce mode de transport, facilité par le service municipal de location Vélo’v. L’inscription du vélo dans la culture des citadins s’est par ailleurs pérennisée avec le développement du vélo électrique, qui permet à tout le monde de se déplacer ainsi. Progressivement régulées, les trottinettes électriques ont également fait leur entrée. Lyon disposait en mai 2019 de huit services de location pour près de 5 000 trottinettes, contribuant à la diversité des offres de mobilité de la métropole.
3 801 m² non divisibles
380 100 HT/HC/an
