Les certifications – délivrées par des organismes certificateurs – attestent de la maîtrise de techniques professionnelles homologuées : les démarches nécessaires à leur obtention sont strictement encadrées par la loi. Les labels quant à eux viennent garantir un certain niveau de qualité répondant à un cahier de charges établi par l'organisme créateur du label. En matière d'immobilier d'entreprise, un label permet d'attester de la qualité de construction d'un bâtiment : un immeuble labellisé ne se contente pas de satisfaire aux conditions légales, mais offre des garanties supplémentaires notamment en ce qui concerne l’économie d’énergie et le respect de l’environnement. En effet, certifications et labels se basent sur la réglementation thermique en vigueur : RT 2012, à laquelle succédera bientôt la RT2020.
Créé en mars 2016, le label BBCA concerne la réduction des GES émis par les bâtiments lors de leur construction et sur l’ensemble de leur cycle de vie. L’obtention du label s’appuie sur 4 indicateurs : construction raisonnée, exploitation maîtrisée, stockage carbone, économie circulaire.
Ce label récompense les bâtiments en rénovation ou en construction en fonction de leur consommation énergétique. L'analyse de l'organisme se porte essentiellement sur l'isolation (froid, courants d'air, l'humidité, la qualité de l'air et les bruits extérieurs), la ventilation mécanique contrôlée optimisée, la performance des équipements de chauffage et l’introduction d'énergies renouvelables.
Lancé fin 2014 aux États-Unis, Well est un label centré sur le bien être des salariés plutôt que sur le bâtiment en lui-même. Il sort des seules problématiques de qualité de l'air et de confort acoustique pour prendre en compte différents domaines : l’air, l’eau, la lumière, la présence ou non de salles de sport et espaces de restauration, le confort et le bien-être psychologique. Well Building Standard concerne donc les bureaux.
L’obtention du label repose sur l’impératif suivant : la production d’énergie renouvelable doit être supérieure aux consommations du bâtiment. Exemples : Ywood à Aix-en-Provence, Green Office à Rueil. Plus de 300 000m² de surfaces tertiaires ont été labellisées BEPOS, la future RT 2020 devant rendre obligatoires les bâtiments à énergie positive.
Certification française identifiant les bâtiments qui tendent à réduire leurs impacts sur l’environnement tout en garantissant un environnement sain aux utilisateurs. Les exigences concernent l’écoconstruction, l’écogestion, le confort et cibles de santé.
Certification britannique évaluant la performance environnementale des bâtiments neufs. Le référentiel classe les impacts du bâtiment sur l’environnement en 10 catégories : management, santé, bien-être, énergie, transports, eau, matériaux, déchets, fonciers, biodiversité, pollution, innovations. La certification BREEAM se décline en plusieurs niveaux, de « pass » à « outstanding ».
Certification américaine, axée sur l'énergie et l'environnement dont les critères d'évaluation incluent : l’efficacité énergétique, l’efficacité du chauffage, l’efficacité de la gestion de l'eau, l’utilisation de matériaux de provenance locale et la réutilisation de leur surplus. Cette certification permet d’évaluer l’impact d’un chantier sur l’environnement.
Retrouvez notre article de Juillet 2018 " Normes et labels écologiques".