Il existe une multiplicité de surfaces, chacune correspondant à des critères et à des contextes spécifiques.
Définie à l’article 122-2 du Code de l’Urbanisme, elle est la somme des surfaces de plancher de chaque niveau d’une construction, des combles et sous-sols aux toitures-terrasses. Elle comprend ainsi les diverses extensions – notamment extérieures – comme les balcons, les coursives ou les loggias. Cependant, elle exclut d’autres éléments comme les marches d’escalier ou les cabines d’ascenseur.
Définie au même article que la SHOB, elle équivaut à cette dernière, une fois plusieurs éléments déduits : sous-sols non aménageables, combles, toitures-terrasses, balcons, loggias, ou parties de bâtiments prévues pour servir de garage.
Il s’agit de la Surface Hors Oeuvre Nette (SHON) à laquelle on soustrait plusieurs éléments : éléments structuraux (refends, murs intérieurs, poteaux, etc.), combles, circulations verticales, parties communes (calculées en se fondant sur une quote-part), ou encore les locaux techniques. Elle est en règle générale inscrite dans le bail.
Surface utile brute réservée aux espaces de travail (bureaux à la location, salles de réunion, annexes). L’État l’utilise pour faire respecter l’obligation de 12 m2 par poste de travail pour chaque agent.
Autre nom de la surface privative habitable, la loi Carrez impose de mentionner cette surface dans chaque document lié à la vente. Elle vise à améliorer la protection des acquéreurs de lots de copropriété – mais ne concerne pas les maisons individuelles – en obligeant les propriétaires à employer une méthode unique de calcul. Elle prend ainsi en compte la surface des pièces d’une hauteur supérieur à 1,80 mètre, mais pas le gros œuvre ni les pièces privatives ou impropres à l’habitation. On l’emploie en outre dans les demandes de permis de construire et de certificat d’urbanisme.
Depuis le 1er mars 2012, elle supplante la SHOB et la SHON. La SPC se définit comme égale à la somme des surfaces de planchers de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du nu intérieur des façades. Il faut toutefois en déduire plusieurs surfaces correspondant à divers éléments comme l’épaisseur des murs, les surfaces de plancher d’une hauteur sous plafond inférieures à 1,80 mètre, etc. La SPC simplifie le calcul des surfaces considérées dans les divers permis de construire et d’urbanisme.
Plan d'architecte avec les surfaces