L’urbanisme durable, dit aussi écologique ou connu encore sous l’appellation d’écoquartiers, correspond à une conception qui envisage la ville comme faisant partie d’un écosystème qui doit combiner sa viabilité économique et son équité sociale au respect de l’environnement au sens large. La construction ne se réalise donc plus par ensembles disparates, mais intègre une multiplicité de facteurs interreliés les uns aux autres et qui font de cette approche une recherche de qualité dans la globalité des domaines qui touchent à la ville. Il s’agit de rechercher et d’expérimenter de nouveaux modes de vie, d’habitats, de consommation pour mettre en place des comportements dits écoresponsables. Pour ce faire, la participation des citoyens du quartier durable est davantage sollicitée et encouragée.
Le souci d’une préservation de l’environnement se traduit par l’utilisation de nouveaux matériaux, des constructions comme les bâtiments à énergie positive ou une mobilité qui privilégie les transports électriques ou les vélos (dit autrement, l’écomobilité) par rapport aux énergies fossiles. Mais cette durabilité doit aussi se traduire par d’autres facteurs, hors de la gestion environnementale (eau, déchets, énergie, biodiversité) : risques naturels et technologiques, nuisances et pollutions, équilibre social et intergénérationnel, économie sociale et solidaire (ESS), gouvernance, et animation de l’écoquartier, mais aussi développement économique avec la création d’activités et d’emplois et un développement des filières locales.