La tendance actuelle en matière d’aménagement des espaces de travail insiste sur le bien être des salariés et collaborateurs. La QVT – qualité de vie au travail – contribue en effet à la concentration, au dynamisme et à la productivité tout en protégeant la santé des collaborateurs. Dans cette perspective, les sociétés peuvent aménager des espaces de relaxation (on trouve ainsi des « salles de siestes » au sein de certaines entreprises), des salles dédiées à la sophrologie ou à la pratique du yoga. Plusieurs études révèlent en outre que la mise à disposition de salles de sport au profit des salariés contribue également à leur bien-être, améliorant par ailleurs la cohésion entre les collaborateurs officiant au sein de l’entreprise.
Dans le cadre de la digitalisation des activités professionnelles, les entreprises peuvent envisager d’exploiter leurs surfaces inutilisées afin de favoriser la mobilité et le « nomadisme ». A cet effet il leur est possible de mettre en place des espaces mutualisés adaptés aux nouvelles méthodes de travail :
Ces nouveaux modèles battent en brèche l’idée de sédentarité en entreprise, et nécessitent des espaces plus ouverts permettant aux salariés de se déplacer librement.
La sous location demeure l’une des meilleures solutions pour les entreprises désireuses de mettre à profit leurs espaces inutilisés. Il est important de noter que les surfaces restent soumises à la taxe sur les bureaux même si elles ne font l’objet d’aucune utilisation de la part de l’entreprise : il importe donc de les rentabiliser. La mise en place d’une sous-location nécessite l’autorisation écrite du propriétaire si l’entreprise est locatrice des locaux. L’article L145-31 du code du commerce dispose en effet que « sauf stipulation contraire au bail ou accord du propriétaire bailleur, toute sous-location totale ou partielle est interdite. » Le bailleur doit donc solliciter le bailleur avant d’établir le contrat de sous-location.