Construit à ciel ouvert, le Parc d'Activités Commerciales (PAC) est en général constitué d'une galerie marchande piétonnière équipée en infrastructures diverses – réseaux électriques, système de gestion des eaux usées et de la chaleur notamment – et entouré d'un ou plusieurs parkings aisément accessibles. Il n'existe pas de définition légale ou réglementaire du PAC, mais selon le CNCC (Conseil National des Centres Commerciaux), un Parc d'Activités Commerciales est géré comme un ensemble unique, comprenant au moins cinq unités locatives et une surface supérieure à 3000 m² SHON (Surface Hors Œuvre Nette). Le CNCC distingue deux types de PAC : les « grands Parcs d'Activités Commerciales » dont la surface est supérieure à 10 000 m² SHON, et les « petits Parcs d'Activités Commerciales » dont la surface est comprise entre 3000 m² et 10 000 m² SHON.
Situé en règle générale aux abords des villes et des axes autoroutiers, le PAC bénéficie d'un flux de clients potentiels importants. Il offre un ensemble de boutiques accolées les unes aux autres, sur le modèle classique des galeries commerciales : il est possible d'y trouver des commerces de détail autant que les établissements dédiés à la restauration. Nés durant les 30 glorieuses et ayant connu depuis un essor important les PAC, à l'instar des grands centres commerciaux, permettent au consommateur d'effectuer différents types d'achat au même endroit.
Il s'est ouvert 547 646 m² de parcs d'activités commerciales (PAC) neufs en 2012, mais ces ensembles font aujourd'hui l'objet de remises en question.
Il faut souligner que la typologie du CNCC ne distingue pas entre le parc d'activités commerciales et le retail park qui est également une zone commerciale périphérique. Les Parcs d'Activités Commerciales font désormais l'objet de critiques de la part des consommateurs, particulièrement en matière d'architecture et d'urbanisme : il leur est notamment reproché leur manque de spécificité géographique – les PAC tendent à être identiques les uns aux autres –, l'aspect « clos » de l'ensemble, l'accent mis sur l'accessibilité routière au détriment des autres modes de déplacement ainsi que la mono fonctionnalité du PAC.
En outre malgré l'aspect unitaire sur lequel insiste le CNCC, la gestion des PAC peut manquer de coordination en raison du nombre de propriétaires et de locataires, et plus généralement du nombre d'acteurs impliqués : investisseurs bailleurs, locataires ou exploitants. Ainsi est-il désormais question de repenser les Parcs d'Activités Commerciales – à l'instar d'ailleurs des grands centres ou des retail park – dans une perspective architecturale plus qualitative, en transformant notamment les « boîtes à vendre » actuelles en bâtiment plus complexes et esthétiques.
